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S 'il y a quelque chose que Graham DeLaet a appris depuis son arrivée au circuit de la PGA il y a quatre ans, c'est que vous devez mettre l'accent sur le positif et chasser le né- gatif. Bien sûr, c'est plus facile à dire qu'à faire. DeLaet s'est élevé à un niveau qu'un seul autre golfeur cana- dien —Mike Weir— a atteint au cours de la dernière décennie. Le golfeur natif de Weyburn, Sask. est maintenant parmi les 30 meilleurs golfeurs au monde; il a été membre de l'équipe de la Coupe des présidents, où il a battu l'étoile montante Jordan Spi- eth dans les derniers trous de la compétition en simple ; il s'est acquis une réputation d'excellent frappeur. Parmi ses succès de cette année on compte quelques deuxièmes positions et une troisième place au cours des 12 derniers mois. Il a mené le circuit pour les verts atteints en coups réglementaires, une statistique qui démontre très bien la force de son jeu de fer, pendant presque toute l'année. Mais le golf est presque deux jeux — un qui se joue avec les bois et les fers et un autre avec le fer droit. Et le fer droit de DeLaet a tendance à relayer au second plan son jeu sur les allées. "C'est frustrant," admet DeLaet. "J'ai frappé suff- isamment bien pour gagner à la Nouvelle-orléans et j'ai terminé 30e. Mais mes coups de départ étaient excellents et je dois en retirer du positif. Mais il faut réussir les roulés parce que c'est comme ça qu'on réduit le pointage." Mais DeLaet ne se laisse pas décourager. Il fait plutôt ce qui vient naturellement — il tra- vaille à régler le problème. Ce qui est possiblement la raison pour laquelle il a connu tant de succès depuis son passage dans les rangs professionnels en 2010. Issu d'un groupe de jeunes golfeurs talentueux qui ont fait partie de l'équipe nationale amateur canadienne il y a une décennie, DeLaet n'était pas le meilleur du groupe. D'autres, comme Andrew Parr et le champion ama- teur canadien richard Scott, ont reçu plus d'attention. Et avant de gagner sur le circuit canadien (maintenant circuit PGA du Canada) en 2008, DeLaet qui était presque ruiné, devait prendre des décisions difficiles concernant la poursuite de son rêve. Mais il s'est repris, gagnant régulièrement avant de faire le passage au circuit de la PGA deux ans plus tard. Même après avoir conservé son statut sur le circuit de la PGA après son année de recrue, DeLaet a eu des difficultés à surmonter. Une importante chirurgie au dos l'a maintenu à l'écart du jeu presque une saison complète. C'est en fait la même chirurgie subie récemment par Tiger Woods, ce qui fait que plusieurs personnes questionnent DeLaet à propos de son expérience. "C'est la première fois qu'on me compare à Tiger Woods, alors j'en profite," blague DeLaet. Il ne peut cependant pas parler de la situation de Woods, autrement qu'en comparant avec sa propre réhabilitation, qui a inclus un faux départ au milieu de 2011 quand DeLaet a tenté un retour rapidement abandonné. "Je ne suis pas médecin et je ne peux comparer avec ce qu'il doit traverser," dit-il. "Je sais que cela m'a demandé beaucoup de temps avant de revenir, mais il est très bien entouré. Deux se- maines avant sa chirurgie, il jouait au golf ; un mois avant la mi- enne, je ne pouvais pas m'asseoir." Bien que le dos de DeLaet ne l'a pas fait souffrir lors de son retour prématuré, il ne devait pas être là où il était. "Dans une perspective de santé journalière, je me sentais bien," dit-il. "Mais trois jours sur sept, je sentais que mon mou- vement n'était pas suffisamment bon. Si mon rendement était de 75%, je ne pouvais pas être sur le circuit de la PGA. Je voulais que ces journées soient moins nombreuses et plus distancées. Tiger peut peut-être jouer et gagner avec un rendement de 75%. Il est tellement meilleur que n'importe qui." Ces jours-ci, DeLaet fréquente le gymnase à Scottsdale, AZ, quatre jours par semaine pour main- tenir la force dans son corps et enlever de la pression sur son dos. Plusieurs autres golfeurs, ainsi que des >> 33 | PrINTEMPS 2014